Une épidémie persistante en France : Plus de 33 000 cas confirmés depuis janvier 2025

 Une épidémie persistante en France : Plus de 33 000 cas confirmés depuis janvier 2025

Depuis le 13 janvier 2025, l’île de La Réunion est officiellement en situation épidémique de chikungunya. D’après Santé publique France, plus de 33 000 cas confirmés biologiquement ont été recensés, ainsi que 91 500 consultations médicales liées à cette maladie transmise par les moustiques Aedes, principalement Aedes aegypti et Aedes albopictus (moustique tigre).

Un virus amplifié par l’été austral

La recrudescence du virus observée depuis le 23 août 2024 s’explique par l’augmentation de la densité de moustiques durant l’été austral, conjuguée à une baisse de l’immunité collective. Santé publique France suit de près l’évolution de l’épidémie grâce à un dispositif de surveillance multisource, incluant les déclarations biologiques obligatoires, les réseaux de médecins sentinelles, les passages aux urgences et les consultations en médecine de ville.

Des chiffres toujours élevés malgré un léger recul

Au cours de la semaine 14 (31 mars au 6 avril 2025), 4 913 nouveaux cas confirmés et 19 600 consultations ont été signalés. Si une baisse des consultations est notée en ville et aux urgences, les niveaux restent élevés, et il faudra deux semaines supplémentaires de recul pour confirmer ou non le passage du pic épidémique.

Une campagne vaccinale ciblée en cours

Face à l’ampleur de l’épidémie, l’Agence régionale de santé (ARS) de La Réunion a lancé depuis le 7 avril 2025 une campagne de vaccination à destination des personnes les plus vulnérables, conformément aux recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS).

Les plus fragiles en première ligne

L’impact sanitaire est particulièrement préoccupant chez les nourrissons, les personnes âgées, les femmes enceintes, et les personnes souffrant de maladies chroniques. Chez ces publics, le chikungunya peut entraîner des formes graves et des hospitalisations prolongées.

Les gestes essentiels pour se protéger

Les autorités sanitaires rappellent l’importance de la prévention individuelle et collective pour limiter les piqûres :

  • Porter des vêtements longs et amples ;

  • Utiliser des répulsifs anti-moustiques ;

  • Dormir sous moustiquaire ;

  • Brancher des diffuseurs électriques ou des ventilateurs ;

  • Allumer des serpentins en extérieur ;

  • Éliminer les eaux stagnantes dans les cours et jardins, surtout pendant la saison des pluies.

Les femmes enceintes, notamment au 3e trimestre, et les nourrissons doivent bénéficier d’une protection renforcée.

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