Le Maroc, ce que l’Afrique envie mais n’ose devenir

 Le Maroc, ce que l’Afrique envie mais n’ose devenir

Il y a une vérité que beaucoup d’Africains refusent de regarder en face : le Maroc fait ce que le reste du continent n’a pas le courage, la vision, ni la volonté de faire. Et cela dérange. Cela énerve. Cela fait peur. Alors, au lieu de saluer l’excellence, on la dénigre. Au lieu de suivre l’exemple, on fabrique des boucs émissaires.

Hypocrisie continentale, quand tu nous tiens…

Qu’un pays africain décide de ne plus mendier mais d’investir. Qu’il construise, planifie, forme, modernise, héberge et accueille le monde entier… et le voici taxé de manipulateur, de néocolonialiste sportif. On se croirait dans une pièce de théâtre absurde écrite par ceux qui ont échoué et veulent que tout le monde échoue avec eux.

Faouzi Lekjaâ dérange, non pas parce qu’il est trop puissant, mais parce qu’il met à nu l’impuissance des autres. Il est ce que tous les présidents de fédération rêveraient d’être : écouté, soutenu, efficace. Et c’est là le scandale : il a osé réussir. Il a osé faire mieux.

Les autres parlent, le Maroc agit

Pendant que certains se battent pour obtenir une prime pour un maillot ou une bouteille d’eau à l’entraînement, le Maroc offre des infrastructures aux fédérations sœurs. Pendant que des présidents quémandent un appel à leur ministre, Lekjaâ compose directement le numéro du Roi. Il n’attend pas qu’on lui ouvre les portes : il a les clés. Et il sait s’en servir.

Mais au lieu d’en faire un modèle à suivre, certains le pointent du doigt. “Il pousse ses candidats”, disent-ils. Et alors ? Qui d’autre le fait avec autant de méthode, de loyauté, de rigueur ? Lekjaâ ne vole aucune place. Il construit des réseaux, il fédère des forces, il ouvre des portes à des hommes compétents. Voilà la vérité que beaucoup refusent d’admettre : le Maroc a une stratégie. Pas des illusions.

L’Afrique, otage de sa propre médiocrité

Tant que notre continent préfèrera les alliances de circonstances aux projets durables, les compromis tièdes à l’ambition assumée, nous continuerons à tourner en rond. Tant que des fédérations choisiront de jalouser Rabat plutôt que de s’en inspirer, nous serons les derniers de la classe. Et il faut le dire : la jalousie n’a jamais construit un seul stade, ni formé un seul athlète.

Le Maroc mérite notre respect, pas notre ressentiment

Qu’on se le dise : si aujourd’hui un pays africain devait accueillir seul une Coupe du monde, un Mondial des clubs ou les JO, il n’y en aurait qu’un : le Maroc. C’est la seule nation qui a compris que le sport n’est pas un gadget diplomatique, mais un levier de puissance. Et cette puissance, elle la partage avec l’Afrique. Que vous l’aimiez ou non.

Alors au lieu de gémir, travaillez. Au lieu de critiquer, construisez. Au lieu de rêver que le Maroc trébuche, rattrapez-le. Et surtout, cessez de faire croire que l’excellence est suspecte quand elle est africaine.

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